Offrir un logement décent aux migrants accompagnés sous-entend leur garantir l’accès à l’eau et à l’électricité.

Le logement est généralement mis à disposition gracieusement par le propriétaire, par la mairie ou par le promoteur immobilier. Les fluides sont eux à la charge des occupants, qui, dans le cas de personnes en grande précarité, n’ont pas les moyens de les financer.

 

Soutien de 1 500 €

pour les frais d’eau et d’électricité d’une famille de 4 personnes

Depuis 2014, la famille K. Georgienne, composée de 5 personnes, est logée sur la paroisse de Tinténiac. Le fils aîné travaille dans des abattoirs locaux et a pris son indépendance. Le second fils a une promesse d’embauche. Il attend son autorisation de travailler en vivant chez ses parents avec son petit frère, scolarisé dans le collège privé de la ville. Les deux parents sont en attente de régularisation. 

Le propriétaire met gracieusement à disposition un logement de 60 m² chauffé par un insert. L’électricité et l’eau servent principalement pour la cuisinière et le lave-linge. Les frais d’alimentation sont réduits au minimum grâce à la Banque Alimentaire. Les frais de scolarisations sont offerts par l’école. Les vêtements proviennent de dons.

Tant que tous les membres de la famille n’auront pas été régularisés la vie quotidienne est centrée sur l’apprentissage du français des parents et la formation du plus jeune.

 

 

 » L’apprentissage de la langue française est un réel frein à l’intégration des plus âgés. Les enfants apprennent vite et parfois les parents en prennent ombrage. A nous, accompagnateurs de faire attention aux tensions qui peuvent en découler. »       

Philippe Bocquien, Effata (Saint-Malo)