Enseignant doctorant en Lettres Modernes Institut Catholique de Rennes

C’est un véritable parcours du combattant que doit accomplir un enseignant souhaitant présenter un thèse de doctorat et plus spécifiquement lorsqu’il s’agit d’un doctorat en « sciences molles » tel que les Lettres Modernes.

La Fondation Yves Mahyeuc a donc décidé de prendre en charge, grâce à ses donateurs, le recrutement d’un enseignant-chercheur à l’Institut Catholique de Rennes.

Gilbert Goizin partagera son temps entre l’enseignement de cinquante étudiants en première année et deuxième année de licence de Lettres Modernes et la rédaction d’une thèse intitulée « Figures bibliques chez Saint François de Sales » . Cet enseignant, agrégé de Lettres Modernes, est un passionné de littérature spirituelle et mystique. Son mémoire d’agrégation, présenté à Université de Rennes 2, s’intitulait « La figure du Christ dans les sermons de Saint-François de Sales ».

Cet approfondissement d’un auteur, dont on va fêter, en 2022, le 400^e anniversaire de la mort, lui permet d’intervenir dans des colloques et d’apporter sa contributions à des publications. Il participe ainsi à la notoriété et au rayonnement de l’Institut Catholique de Rennes.

Soutien de 20 000 €

pour la chaire de Lettres Modernes de l’Institut Catholique de Rennes

« Il est plus beau d’éclairer que de briller seulement ; de même est-il plus beau de transmettre aux autres ce qu’on a contemplé que de contempler seulement » (Somme de théologie, IIa-IIae). C’est ainsi que saint Thomas d’Aquin définit le rapport entre vie active et vie contemplative pour la spiritualité dominicaine. Mais l’expression rejoint aussi la devise de la Fondation Yves Mahyeuc : « Recevoir et transmettre », c’est quitter l’immobilisme et entrer dans une dynamique : celle du don. Dans ce sens, donner n’est pas perdre, mais s’enrichir. On peut appliquer à merveille cette devise ces deux moments complémentaires que sont la recherche et l’enseignement. Comment transmettre un savoir qu’on ignore ? Pourquoi accumuler pour soi un savoir sans le donner ? Le temps que je passe comme apprenti chercheur à lire, récolter des données, construire des problématiques, nourrit ainsi le temps que je passe à enseigner : accompagner les étudiants, éveiller leur curiosité face au savoir, encourager leur pensée propre. Le soutien de la Fondation Yves Mahyeuc offre des conditions idéales à l’enchevêtrement de ces deux activités de recherche et d’enseignement. Avec son concours précieux, elles tissent un temps favorable à une éducation toujours davantage au service de la croissance des jeunes. »